Après avoir tâtonner dans plusieurs directions, des cycles plutôt longs et d’autres plutôt courts pour voir clairement les différences, revenir à une méthode moins extrême donne à chaque fois des arômes à tomber par terre.
Une tranche de pain frais comme ça, c’est complètement enivrant... enfin, chacun son truc... moi c’est le pain ;o)
Et pour finir, c’est très simple :
- 150gr de levain frais et mousseux, sur farine de seigle complète
- 150gr de farine de seigle complète (on est pas obligé de mettre du seigle, mais un peu pour le goût...)
- 1850gr de farine de blé T80 (bise) pour faire 2Kg de farine au total
- 27gr de gros sel de mer naturel
- 1,360l d’eau chambrée
Avec un petit pétrissage dans la première demi-heure, on peut laisser 8h tranquille, juste en venant de temps en temps relever et rabattre les bords de la pâte pour constater l’avancée de la fermentation.
S’il fait un peu froid, on peut poser le récipient près d’une source de chaleur douce, comme un radiateur, ou en faisant préchauffer son four au minimum.
Donc après 8h, on peut faire des pâtons, les laisser 2h se remettre en forme avant d’enfourner à four toujours très chaud, 280°C sur le mien pendant 40 minutes, puis 265°C pendant 10 ou 15 minutes pour finir la cuisson.
En vérité à la sortie du four les arômes sont là, on peut au moins les sentir, mais c’est juste un peu trop chaud et la croûte est encore trop dure pour le manger tout de suite... il faut donc ajouter quelque longues minutes aux presque 11h qui viennent de s’écouler...